Après la scène ayant mis deux acteurs en action dont le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle cherchant auprès du Sénat l’autorisation des poursuites contre le Sénateur Matata Ponyo Mapon et ayant obtenu cette autorisation par le biais du bureau de cette chambre haute du parlement congolais.
Abasourdi par cette démarche mercantiliste de Bahati Lukwebo, président du Sénat et de Jean-Paul Mokolo, Procureur Général près la Cour Constitutionnelle ; Matata Ponyo Mapon a commencé tout d’abord à retirer sa confiance du bureau du Sénat et aujourd’hui, ce futur candidat à la Présidentielle de Décembre 2023 récuse le Procureur Jean-Paul Mokolo.
Se fondant sur des dispositions légales, Matata Ponyo Mapon justifie son action, par le fait dit-il, que le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle n’est plus juste et n’est dans l’équité.
"Le code pénal et la loi organisant les institutions judiciaires le permet. Lorsque vous n’avez plus confiance au juge et dans le cas d’espèce, le procureur général, vous avez droit de le récuser. C’est une action qui est conforme à la loi. Il y a plusieurs actes qui démontrent que le Procureur Général Jean-Paul Mokolo n’est pas juste et n’est pas dans l’équité" a dit Matata Ponyo Mapon avant d’accuser le Procureur de comploter avec les témoins dans l’affaire afin de le charger et obtenir sa condamnation. Selon lui, Jean-Paul Mokolo est juge et partie.
Et d’ajouter "Je crois que le Procureur Général Jean-Paul Mukolo, maintenant que nous l’avons récusé, maintenant que nous l’avons retiré toute notre confiance conformément au code pénal, conformément aux lois qui organisent les institutions judiciaires, il n’a plus le droit de pouvoir opéré sur mon cas. Nous avons retiré la confiance, non seulement à lui-même Procureur Général mais aussi à l’ensemble des magistrats qui travaillent dans son office".
Expliquant enfin, le duo Mukolo-Bahati ; Augustin Matata Ponyo Mapon ne comprend pas pourquoi le Procureur a déposé son réquisitoire le 16 juin 2023 soit un jour après la clôture de la session parlementaire sans que la plénière du Sénat ne soit mise au courant dudit réquisitoire pendant qu’il n’y a pas de flagrance.
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