Plus de quarante jours depuis l'arrestation de Salomon SK DELLA, Conseiller Spécial de Moïse Katumbi par le service de sécurité. Plusieurs préventions préfabriquées ont été retenues contre ce citoyen digne du pays dont la détention illégale d'armes à feu, incitation de militaires à commettre des actes contraires à la discipline, atteinte à la sûreté de l'État et tentative de coup d'État.
Face à toutes ces préventions fabriquées de toutes pièces, le parti politique Ensemble pour la République sort de son silence et éclaire l'opinion. Dans un point de presse animé ce lundi par Dieudonné Bolengetenge Balea, Secrétaire Général de cette formation de Moïse Katumbi, parle d'un montage grossier. Au sujet de l'arme à feu, ce dernier explique que le Sénateur Augustin Matata Ponyo avait apporté une lumière là-dessus.
"L'arme dont les spécifications ont été communiquées par les services de renseignements militaires en accusant Mr Salomon Kalonda d'en être le détenteur illégal n'a jamais été en sa possession. Cette arme a été reconnue par l'Honorable Sénateur Augustin Matata Ponyo qui dans un tweet publié le 7 juin indique ce qui suit, je cite : << le pistolet Jéricho attribué faussement à Mr Salomon Idi Kalonda, collaborateur de Moïse Katumbi appartenait plutôt à mon garde de corps qui l'avait reçu en bonne et due forme de la police depuis que j'étais Premier Ministre" a rappelé Dieudonné Bolengetenge Balea.
Et à lui de poursuivre en s'interrogeant "cette arme a été perdue le 25 mai, le jour du sit-in. Que reste-t-il encore de cette accusation? Rien" avant de revenir sur l'accusation d'incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline.
"Les 3 éléments PM assurant la sécurité de sa résidence à Lubumbashi y ont été affectés par leurs autorités hiérarchiques sur décision du conseil provincial de sécurité répondant à la demande de sécurité policière formulée par Mr Salomon Idi Kalonda en date du 20 juin 2020. Ceux qui assurent la garde de la concession à GB où se situe sa résidence de location n'ont pas été recrutés par lui" a-t-il renchérit.
Ne voulant laisser aucune zone d'ombre, Dieudonné Bolengetenge s'étonne quant à l'accusation d'atteinte à la sûreté de l'État et la tentative d'un coup d'État dont SK DELLA est accusé.
"Sans arme ni munitions trouvées en sa possession, sans une organisation quelconque, les renseignements militaires ont tenté de faire croire à l'opinion qu'il s'agissait d'un dossier qui toucherait à la sécurité publique. Un coup d'État d'un civil à mains nues ou avec un pistolet qu'il n'a jamais détenu pour installer quelqu'un d'autre au pouvoir à l'occurrence Katangais. Probablement synonyme de Lucifer ou de quelqu'autre monstre. On peut s'imaginer ce niveau de légèreté dans les accusations. Nos services de renseignements n'apportent probablement pas grand-chose à la recherche de solutions aux agressions et autres désastres de groupes armés qui accablent la nation particulièrement dans la partie est du pays" conclu Dieudonné Bolengetenge Balea.
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