Matata Ponyo Mapon

Dans Justice
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RDC : Condamnation de Matata, le Congrès provincial de la jeunesse du Maniema interpelle le Chef de l'État (doc)

Le 21/05/2025

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Publié par Deck'son Assani Kamango, le 21 mai 2025

Après la condamnation le mardi 20 mai dernier à 10 ans de travaux forcés de Matata Ponyo par la Cour Constitutionnelle et la confiscation de ses biens, les réactions ne cessent de tomber à la rédaction du blog d'informations générales Actualité Maniema. La dernière en date est celle du Congrès provincial de la jeunesse du Maniema, une structure qui réunit plusieurs jeunes de cette province d'origine de Matata. 

Img 20250521 wa0002Dans un document signé le mardi même par son Coordonnateur Provincial et dont copie nous est parvenue, Me Chérif Mwaku et sa structure interpellent le Président de la République pour une justice équitable et au respect strict de la procédure dans l'affaire Matata Ponyo devant la haute juridiction du pays.

"Si nul ne peut être au-dessus de la loi dans un État de droit, il est tout aussi vraiq ue nul ne doit être en dessous des garanties procédurales que la loi reconnaît àt out citoyen. Nous ne venons ni défendre un camp, ni condamner à l’avance, maise xprimer notre souci légitime de voir la justice être rendue dans la rigueur dud roit, et non dans le tumulte médiatique ou les pressions conjoncturelles" peut-on lire sur le document. 

Tout en rappelant que Matata Ponyo Mapon venait d'être condamné dans une affaire distincte à celle pour laquelle il était appelé à répondre devant la justice dont l'affaire Zaïriannisation close depuis longtemps, le Congrès provincial de la jeunesse du Maniema attire l'attention de Félix Tshisekedi sur une autre irrégularité dans l'affaire Bukanga Lonzo qui est celle de la compétence juridictionnelle. 

Img 20250521 wa0003Tout en évoquant l'article 163 de la Constitution, cette structure rappelle que la Cour Constitutionnelle n'est compétente à juger rien que le Président et le Premier Ministre en fonction. 

"La poursuite d’un ancien chef du gouvernement devant une juridictioni ncompétente remet en cause le droit de tout citoyen à être jugé par son juge naturel, tel que garanti par l’article 19 alinéa 3 de la Constitution. En dehors d’unel oi spéciale créant un statut pénal distinct qui n’existe pas à ce jour, un ancien Premier ministre est justiciable ordinaire".

A cette structure des jeunes du Maniema de conclure qu'elle ne réclame pas une justice spectacle mais une justice équitable, cohérente et impartiale. En plus d'une justice indépendante, respectueuse des droits et libérée de lectures politiques.

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Dans Justice
Matata Ponyo à gauche et Me Michel Djamba Uhuka à droite

RDC/Justice : Condamnation de Matata Ponyo, "Je ne suis pas surpris de cette condamnation injuste"|Me Michel Djamba

Le 20/05/2025

Matata Ponyo à gauche et Me Michel Djamba Uhuka à droite

Publié par Deck'son Assani Kamango, le 20 mai 2025

La Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo a prononcé sa sentence ce mardi 20 mai 2025 sur le dossier du parc Agro industriel Bukanga Lonzo. La haute Cour poursuivait le Député National Matata Ponyo Mapon, ancien premier, qui le projet a été exécuté pendant sa primature, Globlert et Déogratias Mutombo, ancien Gouverneur de la banque centrale du Congo pour des présumés détournement des fonds alloués à l'exécution de ce projet du parce Agro industriel Bukanga Lonzo.

Dans son prononcé du jugement, la Cour Constitutionnelle a requis vingt ans de prison à Matata Ponyo Mapon et la confiscation de ses biens à la hauteur de la somme détournée. Me Michel Djamba Uhuka, Président urbain du parti politique LGD de Matata Ponyo dans la Ville de Kindu dit n'est pas être surpris par ce verdict. 

"Je ne suis pas surpris de cette condamnation injuste de l'Honorable Matata Ponyo Mapon, qui est victime de ses convictions politiques pour un Congo fort et émergeant et surtout pour son amour inconditionnel de sa province du Maniema en général et de la Ville de Kindu en particulier". 

Par ailleurs le numéro 1 du LGD à Kindu réitère sa loyauté envers son mentor politique malgré cette condamnation. 

"Malgré cette injustice que vient de subir notre Président National, l'Honorable Matata Ponyo Mapon cela n'étoufera pas ma loyauté envers lui. C'est un homme de valeur qui a de meilleures convictions politiques grâce au parti LGD" a conclu Me Michel Djamba Uhuka.

Pour la petite histoire, en 2021 dans la même procédure, la même Cour s'était déclarée incompétente à juger un ancien Premier Ministre. Et cela dans l'arrêt RP 0001. Et pourtant, le Constitution de la RDC donne un caractère exécutoire et imposable à tous.

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Matata Ponyo Mapon devant la Cour Constitutionnelle

RDC/Dossier Bukanga Lonzo : Matata Ponyo récuse le Procure Général Jean-Paul Mokoko et l’accuse de n’être pas "juste" et n’est pas dans "l’équité"

Le 22/06/2023

Matata Ponyo Mapon devant la Cour Constitutionnelle

Après la scène ayant mis deux acteurs en action dont le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle cherchant auprès du Sénat l’autorisation des poursuites contre le Sénateur Matata Ponyo Mapon et ayant obtenu cette autorisation par le biais du bureau de cette chambre haute du parlement congolais. 

Abasourdi par cette démarche mercantiliste de Bahati Lukwebo, président du Sénat et de Jean-Paul Mokolo, Procureur Général près la Cour Constitutionnelle ; Matata Ponyo Mapon a commencé tout d’abord à retirer sa confiance du bureau du Sénat et aujourd’hui, ce futur candidat à la Présidentielle de Décembre 2023 récuse le Procureur Jean-Paul Mokolo.

Se fondant sur des dispositions légales, Matata Ponyo Mapon justifie son action, par le fait dit-il, que le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle n’est plus juste et n’est dans l’équité.

"Le code pénal et la loi organisant les institutions judiciaires le permet. Lorsque vous n’avez plus confiance au juge et dans le cas d’espèce, le procureur général, vous avez droit de le récuser. C’est une action qui est conforme à la loi. Il y a plusieurs actes qui démontrent que le Procureur Général Jean-Paul Mokolo n’est pas juste et n’est pas dans l’équité" a dit Matata Ponyo Mapon avant d’accuser le Procureur de comploter avec les témoins dans l’affaire afin de le charger et obtenir sa condamnation. Selon lui, Jean-Paul Mokolo est juge et partie.

Et d’ajouter "Je crois que le Procureur Général Jean-Paul Mukolo, maintenant que nous l’avons récusé, maintenant que nous l’avons retiré toute notre confiance conformément au code pénal, conformément aux lois qui organisent les institutions judiciaires, il n’a plus le droit de pouvoir opéré sur mon cas. Nous avons retiré la confiance, non seulement à lui-même Procureur Général mais aussi à l’ensemble des magistrats qui travaillent dans son office".

Expliquant enfin, le duo Mukolo-Bahati ; Augustin Matata Ponyo Mapon ne comprend pas pourquoi le Procureur a déposé son réquisitoire le 16 juin 2023 soit un jour après la clôture de la session parlementaire sans que la plénière du Sénat ne soit mise au courant dudit réquisitoire pendant qu’il n’y a pas de flagrance.

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Visite de la station Sonahydoc Kindu par Matata Ponyo Mapon

Maniema/Destruction de la voirie devant la station Sonahydoc à Kindu : Matata Ponyo s'en prend au gouvernement provincial (interview)

Le 31/05/2023

Visite de la station Sonahydoc Kindu par Matata Ponyo MaponMatata Ponyo Mapon a effectué un transit ce mercredi 31 mai 2023 à Kindu à l'occasion de son passage à Bukavu. À l'occasion, cet élu des élus du Maniema a effectué une mini-ronde dans quelques artères de la ville notamment à la station Sonahydoc où toute la station est en voie d'effondrement. 

Sur place, ce Sénateur a fustigé l'incompétence du gouvernement provincial à arranger cette partie de la voirie de Kindu tout en indiquant que c'était sur demande de la population de Kindu que cette ville a été goudronnée à l'époque du Président honoraire Joseph Kabila et lui à la primature. 

"Un gouvernement provincial incapable même de réparer la route, la route qu'ils n'ont pas construite. Nous avons souffert sous le régime du Président Kabila de goudronner la ville de Kindu, c'est qui était la demande de la population de Kindu. Aujourd'hui la population demande au Gouverneur de réparer la route, le Gouverneur est incapable. Son rôle c'est de citer seulement Matata, Matata. C'est que la population a besoin, que le Gouverneur répare la route. C'est une honte pour ce pays de voir un Gouverneur de la province incapable et nous allons porter cette voix à Kinshasa" a-t-il dit sous les ovations de la population réunie circonstanciellement. 

Quant à l'insécurité grandissante dans la province en général et à Kindu en particulier, les cas de Kidnappings et tueries, l'opposant Congolais pointe du doigt de nouveau l'exécutif provincial désavoué déjà par la population et qui a été "imposé" par l'ancien Procureur Général près la cour d'appel selon les audios qui ont circulé sur la toile.

"Je partage le point de vue de la population qui vit en insécurité. Vous avez suivi dernièrement un ancien Procureur Général qui a dit que, il a instrumentalisé les politiciens Congolais pour mettre la population du Maniema sous la conduite d'un Gouverneur qu'ils ne veulent pas. Vous-mêmes vous avez suivi plusieurs fois, la population a dénoncé ce Gouverneur, ils n'en veulent plus, qu'est-ce que nous pouvons faire? Nous demandons à ce que le Gouvernement central puisse prendre en compte les revendications de la population du Maniema" a conclu le surnommé Wa Kumbingu par ses adeptes pour dire "Celui qui est venu du ciel".

Pour le moment, toutes nos tentatives pour joindre le Gouverneur ad intérim du Maniema n'ont pas abouties. Nos appels se sont avérés sans succès. Mais nous promettons de revenir sur sa probable réaction ou celle de son gouvernement. 

La Rédaction 

SK DELLA, Haut Représentant de Moïse Katumbi au Grand Kivu

RDC : Enlèvement de SK DELLA à Ndjili, ces réactions de Matata Ponyo, Moïse Katumbi et Martin Fayulu

Le 30/05/2023

SK DELLA, Haut Représentant de Moïse Katumbi au Grand KivuL'enlèvement à l'Aéroport International de Ndjili à Kinshasa du Conseiller Spécial et Politique de Moïse Katumbi Chapwe suscite un grand désarroi au sein de la classe politique de la République Démocratique du Congo. C'est le cas de Matata Ponyo Mapon, Martin Fayulu et Moïse Katumbi Chapwe. 

Réagissant à chaud après l'enlèvement de ce très proche de Katumbi, les trois leaders de l'opposition dont Matata Ponyo, Martin Fayulu et Moïse Katumbi haussent leurs tons pour dénoncer cet acte. Dans son tweet, Martin Fayulu parle d'une illustration de plus de la dérive dictatoriale et  rétrécissement des libertés publiques. 

"L'arrestation brutale et illégale de @SalomonKalonda est une illustration de plus de la dérive dictatoriale en cours en #RDC. Le rétrécissement des libertés publiques et l'arbitraire ramène notre pays en arrière. Nous assistons aux signes avant coureur d'un régime sur la fin" a-t-il écrit.

Matata Ponyo Mapon de son côté dit protester ce type de dictature et réclame la libération de SK DELLA

"Je viens d'apprendre que Salomon Idi KALONDA, l'un des collaborateurs les plus proches de Moïse KATUMBI, vient d'être enlevé en plein aéroport de Kinshasa par des hommes en tenue civile par un pick up double cabine. Je proteste contre ce type de dictature et réclame sa libération". 

Et pour sa part, très consterné Moïse KATUMBI parle d'une arrestation arbitraire et illégale sans aucune base juridique. Il pense que cette situation vient mettre fin à un État de droit. 

"L'arrestation arbitraire et illégale de mon Conseiller Spécial @SalomonKalonda à l'aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l'État de droit. Que lui reproche-t-on? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s'expliquer et le libérer" a écrit Moïse Katumbi. 

À la dernière minute, nous venons d'apprendre que c'était des agents de la DEMIAP qui l'auraient conduit dans leurs cellules. Comme qui dirait, cet enlèvement était prémédité car des rumeurs ont été entendues depuis 72heures. 

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