Publié par Deck'son Assani Kamango, le 03 Décembre 2024

Le tableau d’actes de violence basée sur le genre est tellement sombre dans la province du Maniema. C’est ce qui a été révélé dans un atelier d’échanges qui a été organisé le samedi 30 novembre dernier par la synergie des défenseurs des droits humains dans la Province du Maniema SPDDHM en sigle. Cette rencontre a eu lieu dans la salle des réunions de l’ONGDH Haki Za Binadamu Maniema et a réuni plusieurs organisations de défenseurs des droits humains mais aussi quelques autorités politico-judiciaires instructrices des dossiers liés aux Violences basées sur le genre VBG. Selon les statistiques présentées par la Division Provincial de 2022 en octobre 2024, près de quarante milles cas ont été répertoriés.

Ainsi, cet atelier a été tenu pour rétablir une bonne collaboration entre les Défenseurs des Droits Humains DDH et les autorités politico-judiciaires, a indiqué Me Saleh Kasongo, Modérateur de la synergie.

″Etant DDH nous sommes dans l’obligation de travailler dans l’étroite collaboration avec les acteurs politico-judiciaires mais aussi politiques pour que les droits de l’homme soient respectés dans notre chère province″ a expliqué Me Saleh Kasongo.

A lui d’ajouter ″Il était impérieux d’échanger avec ces autorités compétentes pour qu’on ait un échange fructueux sur la question liée aux violences basées sur le genre comme nous sommes au seizième jour d’activisme basé sur le genre″

Tout en déplorant le record des actes de violences basées sur le genre enregistrés de 2022 en octobre 2024, le modérateur de la Synergie indique que quelques recommandations ont été formulées à l’issue de ces assises. C’est notamment l’organisation des formations au profit des officiers de police judiciaire OPJ. 

″Il y a vraiment nécessité que ces OPJ soient formés en matière des violences basées sur le genre. Ils doivent aussi être formés sur la notion de la loi protection portant protection des défenseurs des droits de l’homme″ a-t-il conclu. 

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Publié par Deck'son Assani Kamango, le 30 Novembre 2024

Le Président de l’Assemblée du Maniema, l’Honorable Makonga Thoboka iki Claude Foreman séjourne depuis le 27 novembre dernier à Kalemie, chef-lieu de la Province du Tanganyika. Le Speaker de l’organe délibérant y est pour représenter son institution à cette grande rencontre des décideurs de toutes les vingt-six (26) provinces de la République Démocratique du Congo. Une rencontre qui est aussi une grande opportunité pour l’Assemblée Provinciale du Maniema.

Sur place à Kalemie, le Patron numéro 1 de l’organe délibérant du Maniema a pris plusieurs contacts avec les décideurs du pays parmi lesquels le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les deux personnalités ont discuté, à l’occasion, des problèmes non seulement du pays mais aussi ceux qui bloquent le développement de la Province du Maniema. 

D’une pierre deux coups, l’Honorable Makonga Thoboka Iki Claude Foreman en a profité pour vendre les potentialités de la Province du Maniema à d’autres grosses pointures du pays afin d’influencer les investisseurs à s’intéresser de la province du Maniema. Par la même occasion, le Chef de la première institution du pays a eu un tête-à-tête avec le VPM de l’Intérieur, quelques Ministres du Gouvernement central de la RDC mais aussi plusieurs Gouverneurs dont Fifi Masuka Saini et autres. 

L’élu de Kasongo reste par ailleurs confiant quant à l’issue de ses plaidoiries auprès de toutes ces personnalités du pays. Il invite à cet effet les fils et filles du Maniema à l’unité et à accompagner leurs institutions politiques provinciales afin d’aider la province à aller de l’avant. 

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Publié par Deck'son Assani Kamango, le 23 Novembre 2024

Plusieurs enseignants du Territoire de Pangi ont touché leurs arriérés de salaire allant de juillet à octobre 2024. Ceci sous les plaidoyers du Député Provincial Me Blaise Bitangalo Mwenda Pascal auprès de la Caritas Kasongo II. C'est cet élu qui l'a fait savoir à notre rédaction le vendredi 22 novembre dernier au cours d'une interview. 

"Comme élu du peuple et enfant d'un enseignant, je me suis mis dans les démarches pour rencontrer la Caritas, le Ministre de l'Éducation et les autorités impliquées dans la situation. Et voilà pourquoi aujourd'hui tout le monde est payé du mois de juillet à octobre. On a mené ces plaidoyers là et tous les enseignants sont payés" a-t-il expliqué. 

Et à l'élu de Pangi d'ajouter "le paiement par téléphone n'est pas tellement mauvais mais ce qui fait défaut c'est d'abord notre province n'est pas complètement couverte par le réseau, il y a certaines enseignants qui n'ont pas de téléphone. Et pour prélever leur argent dans leurs téléphones, il faut qu'ils se rendent dans des lieux où il y a des shops et ça préjudicie les enfants"

Et pour aider les enseignants à éviter de parcourir plusieurs kilomètres pour toucher leurs salaires créant ainsi l'utilisation d'au-moins 50% de leurs salaires pour le paiement de transport, l'Honorable Me Blaise Bitangalo Mwenda Pascal propose que repris le système de paiement manuel de chaque enseignant dans son milieu de travail tout en sécurisant ladite paie. 

"Notre souci est que nous puissions revenir à l'ancien système de paiement sur place. Installer des banques dans des cités et des agglomérations et puis payer l'enseignant à son milieu d'origine au lieu qu'il fasse des déplacements qui bousient encore cet argent par le transport qui dépasse même son salaire. Si par exemple on convoyait l'argent avec deux militaires ou trois, pourquoi ne pas faire même dix?" a renchérit l'élu. 

Ce dernier a conclu par annoncer aussi la destruction de quelques écoles, églises et autres infrastructures de base dans les villages Kiminanya à 44Km et à Butumba à 46Km de Kindu dans le Secteur des Wakabangu II. Celui-ci a indiqué qu'un autre plaidoyer a été fait par lui auprès du gouvernement provincial pour qu'une délégation soit dépêchée dans ces deux villages pour un état de lieu de la situation.

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